Accéder au contenu principal

Les gens heureux lisent et boivent du café de Agnès Martin-Lugand

Ce roman ne devait pas se trouver dans ma PAL de novembre décembre. Mais ma maman se l’est acheté et après avoir lu quelques critiques diverses, elle m’a donc poussé à le lire. C’est pour ça que j’ai eu envie de mettre son avis à la fin du mien. :) C'est un roman qui est relativement court avec seulement 200 pages. Je l’ai lu relativement vite.  


“Ils étaient partis en chahutant dans l’escalier. […] J’avais appris qu’ils faisaient encore les pitres dans la voiture, au moment où le camion les avait percutés. Je m’étais dit qu’ils étaient morts en riant. Je m’étais dit que j’aurais voulu être avec eux.”
Diane a perdu brusquement son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l’exception de son cœur, qui continue de battre. Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Égarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l’existence. C’est peut-être en foulant la terre d’Irlande, où elle s’exile, qu’elle apercevra la lumière au bout du tunnel.
L’histoire de Diane nous fait passer par toutes les émotions. Impossible de rester insensible au parcours tantôt dramatique, tantôt drôle de cette jeune femme à qui la vie a tout donné puis tout repris, et qui n’a d’autre choix que de faire avec.



L’histoire de cette jeune femme est terrible, la perte de son mari et de sa fille dès les premières pages ne font pas attendre l’action. L’auteur nous plante un contexte froid et triste que l’on retrouve à la découverte de Diane, le personnage principal, un an après. Elle est seule dans l’appartement qu’elle vivait avec son mari disparu, Colin. Son meilleur ami, Félix, fait tout pour la sortir de sa déprime. Elle prend la décision de partir pour l’Irlande. J’ai beaucoup aimé le fait qu’elle tente de se reconstruire tout en pensant à son mari défunt. Elle tente alors de se reconstruire. Elle a un lien très fort avec son passé, tellement que au début, même l’Irlande ne lui fait pas passer sa mélancolie.
Dès les premières pages j’ai le coeur qui était tout serré, les larmes au bord des yeux. Perdre quelqu’un est déjà terrible, mais perdre sa seule famille c’est pire. C’est un livre qui, malgré un thème triste, sait nous faire sourire. La rencontre de Diane avec son voisin de cottage en Irlande et son chien atypique nous laisse un sourire tendre sur le visage.
Malgré un bilan positif, ce roman m’a dérangé sur un point. Je ne peux pas vous en dire bien plus, je risquerais de trop en dévoiler. Mais cette histoire finit par nous surprendre même lorsqu’on pense s’attendre à la suite.
Je pars donc à la recherche de la suite pour la lire en janvier, mais je laisserai l’honneur à ma maman de le lire en premier.


Ma maman :

J’ai beaucoup aimé ce livre, il est plein de tendresse. On s’attache à cette jeune femme qui a perdu son mari et sa fille et la voir toucher le fond est terrible. Elle m’a donné envie de l’aider et lorsqu’elle part en Irlande, on se dit qu’elle va enfin refaire surface. Lorsqu’elle rencontre Edouard, on s’attend à ce qu’il est un réel secret face à sa discrétion, je m’attendais à ce qu’il cache un secret beaucoup plus lourd qu’une simple amourette. J’ai aimé la douceur et la tendresse qu’il dégage tels les romans d’Agnès Ledig. Je m’y suis sentie bien. Il me donne envie de lire la suite.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Phobos de Victor Dixen

M a petite perle de l'été, ou le top du top ! Bref, un roman génial. Six prétendantes d’un côté. Six prétendants de l’autre. Six minutes pour se rencontrer. L’éternité pour s’aimer. Ils sont six filles et six garçons, dans les deux compartiments séparés d’un même vaisseau spatial. Ils ont six minutes chaque semaine pour se séduire et se choisir, sous l’œil des caméras embarquées. Ils sont les prétendants du programme Genesis, l’émission de speed-dating la plus folle de l’Histoire, destinée à créer la première colonie humaine sur Mars. Léonor, orpheline de dix-huit ans, est l’une des six élues. Elle a signé pour la gloire. Elle a signé pour l’amour. Elle a signé pour un aller sans retour. Même si le rêve vire au cauchemar, il est trop tard pour regretter. C 'est un véritable génie d'imagination, un symphonie d'invention, une harmonie de merveille. Bref, vous devez vous en douter j' A-D-O-R-E ! J'attend avec impatience le moment où mon budget me permett...

Etoile, Alan Mets

Vous connaissez tous la fameuse maison d'édition L'école des loisirs. Nous avons tous eu notre enfance bercée par Claude Ponti, les ouroulbouloucks ou encore Les trois brigands.  Je vous avouerai que grâce à mon service civique je replonge avec plaisir dans la littérature jeunesse et j'ai redécouvert Etoile de Alan Mets. Ce livre est magnifique, entre douceur et délicatesse avec une pointe de musicalité. C'est une amie qui me l'a fait redécouvrir. Et c'est sûrement devenu mon petit coup de coeur. Un jour, Etoile, le petit clown, est chassé de son cirque. Le directeur ne lui laisse même pas le temps d'embrasser ses amis. Etoile part pour la ville, avec sa minitrompette, mais là, personne n'a de travail pour un clown aussi petit. Heureusement, il finit par rencontrer un chien à l'âme artiste, qui s'appelle Nouréyef... Comment être un petit clown avec une petite trompette, seul dans une ville et au chômage ? Tellement d'amour, t...

Sophie Van der Linden – Lire l’album - aux éditions l’Atelier du poisson soluble.

Je voulais vous parler un peu de ma formation, mais plus particulièrement de mon mémoire. Puis je me suis dit, pourquoi ne pas commencer par LE livre qui me permet d'avancer au fur et à mesure. Lire l'album de Sophie Van Der Linden. Voici un livre utile pour tous ! Si vous avez besoin de renseignements, si vous voulez en savoir plus après une formation ou si vous souhaitez simplement en apprendre plus sur les albums pour enfants. Cet ouvrage nous permet de comprendre l’évolution de l’album. Des origines, par la gravure sur bois, de la mise en association des textes et des images pour parvenir à créer un ouvrage destiné aux enfants. Finalement on réalise que les images n’arrivent que plus tardivement, avec au fur et à mesure du XIXème siècle des illustrations hors texte. Au fur et à mesure des techniques, on arrive à des textes et images proche de ce que l’on peut croiser aujourd’hui. Cet ouvrage n’apporte pas seulement des réponses sur l’évolution des albums. Il ...