Voilà un des romans de ma liste sur les "romans de guerre". Je vous laisse avant toutes choses découvrir la quatrième de couverture.
J'ai mis énormément de temps à lire le roman de Jason Hewitt. Je pense que j'en attendais trop. Il me donnait énormément envie et pourtant il m'a fallu plus de deux semaines pour le finir.
Les personnages sont bien, mais relativement difficile à cerner. Lydia est une petite fille de onze ans, qui fuit le pays de Galle pour rentrer chez elle, espérant retrouver sa maman, son père et son frère étant tout deux à la guerre. Le soldat est un jeune allemand dont on ne sait pas grand chose, trop peu même. Il parle d'une jeune femme, Eva, on comprend vite qu'il l'aime et qu'il est musicien à Berlin, comme elle.
Tout est très lent dans leur rencontre, et dans leur découverte, de l'un et de l'autre. En effet, pendant environ 200 pages, le récit est formé principalement de "flash-back" sur leurs histoires personnelles, ce qui ne fait pas énormément avancer le récit. Cela nous permet néanmoins d'en savoir plus sur le caractère des personnages et leur vécu personnel. Puis après nous avons plus de réponses à nos questions et les choses s'accélèrent.
J'ai beaucoup aimé la fin du roman, j'ai lu environ 100 pages en une matinée ! Mais il est vrai que j'ai été déçue par le début que j'ai trouvé trop en longueur et bien trop descriptif à mon goût (ceci est seulement mon humble avis). J'avais envie de savoir l'essentiel, d'avoir plus d'informations importantes sur les personnages. Je pense que tout ce suspense et cette longueur, est, en réalité, voulu par l'auteur, car il est vrai que cela nous montre la grande complexité de la relation entre Lydia et le jeune soldat. Cela nous permet de comprendre la complexité du passé du jeune allemand, un passé plein de démons, de peurs, de doutes et d'incompréhensions. Lydia, elle, nous parle finalement peu d'elle, mettant en avant son grand frère qu'elle admire et son père qui lui manque terriblement. Nous oscillons sans cesse entre les époques et le vécu des personnages.
Ce roman nous laisse apercevoir deux destins brisé par l'horreur de la guerre, celui d'une jeune fille perdue et seule dans un monde où l'humanité à peu de place. Et celui d'un jeune allemand que la vie n'a pas épargné, qui se bat pour trouver sa place entre l'inhumanité de la guerre et sa propre version de l'humanité. Entremêlant la petite histoire de ces deux personnages fictifs, à celle de toute l'humanité, ce roman nous pousse à réfléchir sur notre nature même, à la chercher...
Malgré une déception au début de la lecture, le roman Le silence des bombes de Jason Hewitt à su me surprendre et me faire réfléchir.
Et nous qu'aurions nous fait en juillet 1940 ?
Préludes, Paris, septembre 2015, 14,60 euros.
Juillet 1940. Lydia à onze ans. Elle porte un masque à gaz et traverse son village déserté du Suffolk. Sa destination : Greyfriars, l'imposante demeure où elle a grandi, et où elle espère retrouver sa famille. Mais la maison est vide. Pendant la nuit arrive un soldat armé d'un fusil et vêtu d'un uniforme anglais. Cet homme semble à la fois familier et menaçant... Lydia peut-elle lui faire confiance . Que
cherche-t-il ? Pourquoi parle-t-il avec cet étrange accent et, surtout, comment se fait-il qu'il connaisse son prénom ?
J'ai mis énormément de temps à lire le roman de Jason Hewitt. Je pense que j'en attendais trop. Il me donnait énormément envie et pourtant il m'a fallu plus de deux semaines pour le finir.
Les personnages sont bien, mais relativement difficile à cerner. Lydia est une petite fille de onze ans, qui fuit le pays de Galle pour rentrer chez elle, espérant retrouver sa maman, son père et son frère étant tout deux à la guerre. Le soldat est un jeune allemand dont on ne sait pas grand chose, trop peu même. Il parle d'une jeune femme, Eva, on comprend vite qu'il l'aime et qu'il est musicien à Berlin, comme elle.
Tout est très lent dans leur rencontre, et dans leur découverte, de l'un et de l'autre. En effet, pendant environ 200 pages, le récit est formé principalement de "flash-back" sur leurs histoires personnelles, ce qui ne fait pas énormément avancer le récit. Cela nous permet néanmoins d'en savoir plus sur le caractère des personnages et leur vécu personnel. Puis après nous avons plus de réponses à nos questions et les choses s'accélèrent.
J'ai beaucoup aimé la fin du roman, j'ai lu environ 100 pages en une matinée ! Mais il est vrai que j'ai été déçue par le début que j'ai trouvé trop en longueur et bien trop descriptif à mon goût (ceci est seulement mon humble avis). J'avais envie de savoir l'essentiel, d'avoir plus d'informations importantes sur les personnages. Je pense que tout ce suspense et cette longueur, est, en réalité, voulu par l'auteur, car il est vrai que cela nous montre la grande complexité de la relation entre Lydia et le jeune soldat. Cela nous permet de comprendre la complexité du passé du jeune allemand, un passé plein de démons, de peurs, de doutes et d'incompréhensions. Lydia, elle, nous parle finalement peu d'elle, mettant en avant son grand frère qu'elle admire et son père qui lui manque terriblement. Nous oscillons sans cesse entre les époques et le vécu des personnages.
Ce roman nous laisse apercevoir deux destins brisé par l'horreur de la guerre, celui d'une jeune fille perdue et seule dans un monde où l'humanité à peu de place. Et celui d'un jeune allemand que la vie n'a pas épargné, qui se bat pour trouver sa place entre l'inhumanité de la guerre et sa propre version de l'humanité. Entremêlant la petite histoire de ces deux personnages fictifs, à celle de toute l'humanité, ce roman nous pousse à réfléchir sur notre nature même, à la chercher...
Malgré une déception au début de la lecture, le roman Le silence des bombes de Jason Hewitt à su me surprendre et me faire réfléchir.
Et nous qu'aurions nous fait en juillet 1940 ?
"Il la sentait, comme elle l'avait sans aucun doute senti, lui : le battement d'un autre cœur, le souffle plus délicat d'une autre respiration." page 42.
Préludes, Paris, septembre 2015, 14,60 euros.
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